Les petits dieux – histoires d’hommes et de bêtes

Les petits dieux

 Onze romans miniatures, évoquant chacun un personnage mythique ou historique dont le destin fut bouleversé par un animal.

Si la racine de cette série, il y a d’abord de ces émotions brutes qui ne s’expriment qu’en larmes ou en cris, c’est que les animaux nous ramènent au plus archaïque, aux chagrins effroyables qui ne se laissent pas raisonner, aux bouffées de joie immotivées. Comme si grâce à eux nous sortions de nos gonds, de nos pudeurs et nos coutumières défenses ; comme si par eux l’on retombait en enfance, à ses miracles et ses perplexités ; qu’on croise un oiseau mort ou qu’un chien vienne sécher nos pleurs, et en nous quelque chose cède, qui brusquement réveille nos plus secrètes fragilités.

Ces vivants d’un autre règne, du reste, ne tiennent-ils pas de ce “ tout autre ”, infiniment lointain et proche à la fois, que certains appellent “ sacré ” ? L’affinité n’a-t-elle toujours été étroite, entre le divin et les animaux, qui traditionnellement lui étaient sacrifiés, tandis que les dieux, souvent, prenaient visages de bêtes ? L’animal, en tout cas, fût-il domestiqué, nous ouvre à des questions abyssales.

Abraham et l’agneau

Chardin et le lièvre

Carmen et le taureau

La dame et la licorne

L’homme et les loups

Nietzsche et les oiseaux

Borgès et la lézarde

Tchang et le Yéti

Saint Jérôme et le lion

Artémis et le cerf

Franju et le porc


Presse : 

« À l’origine de ces livres, il y a d’abord des émotions, de celles, justement, qui paraissent ne pouvoir se dire, tant elles sont brutes et violentes, des émotions d’enfants, qui ne sortent qu’en larmes ou en cris. Pourtant, Sandrine Willems a trouvé les mots pour les dire, et le résultat, intitulé Les petits dieux, est magnifique. »
Michel Paquot – Le Journal du Mardi – décembre 2002

« Une jeune écrivaine s’est lancée dans un projet inédit, à la fois ambitieux et modeste, et est en train de le mener magistralement à bien. »
Jacques De Decker – Le Soir – décembre 2001

« Sandrine Willems mène ses monologues dans la densité ; de la pâte opaque d’une vie, elle dévoile l’intime, extrait les couleurs et fait passer les parfums et les saveurs. Elle entraîne dans un ravissement. »
Jack Keguenne – Le Carnet et Les Instants – novembre 2001

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