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Sur l’ensemble de l’œuvre :

« Que cette œuvre, enfin, couvre des époques, des genres et des thèmes d’une grande diversité ne fait que ressortir avec plus de force l’unité fondamentale de la quête de Sandrine Willems (…).

La quête de l’amour et les difficultés de la communication, envers et endroit de la même médaille, en représentent les deux aspects clé. Ces thèmes n’ont rien de particulier ou d’original, mais Sandrine Willems arrive à les renouveler de fond en comble par l’intensité qu’elle leur inflige. Les personnages se trouvent toujours devant un seuil, ils sont en attente de quelque chose qui est à la fois craint et recherché, un moment d’épanouissement et de plénitude, une rencontre en mesure de changer une vie, un changement de cap entrevu mais douloureusement hors d’accès, une fulguration qu’on souhaite durable mais qu’on sait perdue d’avance, un amour indispensable auquel on accepte néanmoins de renoncer. La double idée de conflit –y compris avec soi– et de conversion –de soi comme d’autrui– rime avec celle d’échec et d’incompréhension, mais il arrive aussi l’une et l’autre débouchent infine sur des révélations insoupçonnées, tantôt banales et tantôt sans pareilles, tantôt régénératrices et tantôt éphémères. De manière générale, on peut avoir l’impression que la tonalité des livres s’apaise et s’éclaircit un peu au fur et à mesure des publications. À aucun moment, toutefois, les romans ne perdent leur gravitas, qui me paraît le maître mot de l’œuvre de Sandrine Willems.

Cette gravité est poussée par l’auteure à ses limites extrêmes. Le monde qu’elle dévoile est toujours un monde reconnaissable. C’est toutefois aussi un monde qui s’impose par son étrangeté. Tout y est vérifiable, tout paraît vraisemblable, mais il y règne comme un état d’exception, tellement Sandrine Willems nous confronte avec des situations et des comportements qui dépassent non pas l’entendement, mais le bon sens, c’est-à-dire notre lâcheté à oser comprendre la différence de certains êtres et leurs aspirations les plus profondes, que nous appelons alors indécentes faute d’avoir le courage de les écouter. Mais du point de vue stylistique aussi, l’unité de l’œuvre est profonde. »

Jan Baetens, préface à la réédition des Petits dieux, Espace Nord, 2016


Una Voce poco fa

« Sandrine Willems a réussi à trouver le ton juste pour faire entendre ici une voix introuvable. Dans cette confession imaginaire destinée à son enfant mort, la Malibran pleure un monde qu’elle n’a pas eu le temps d’habiter. (…) « C’est en cela, écrit Sandrine Willems, que le chant console, il tente de donner ce qu’on a perdu. » Et soudain, un elfe passe. »

Jérôme Garcin – Le Nouvel Observateur – mai 2000


Les Petits Dieux

« À l’origine de ces livres, il y a d’abord des émotions, de celles, justement, qui paraissent ne pouvoir se dire, tant elles sont brutes et violentes, des émotions d’enfants, qui ne sortent qu’en larmes ou en cris. Pourtant, Sandrine Willems a trouvé les mots pour les dire, et le résultat, intitulé Les petits dieux, est magnifique. »

Michel Paquot – Le Journal du Mardi – décembre 2002

« Une jeune écrivaine s’est lancée dans un projet inédit, à la fois ambitieux et modeste, et est en train de le mener magistralement à bien. »

Jacques De Decker – Le Soir – décembre 2001

« Sandrine Willems mène ses monologues dans la densité ; de la pâte opaque d’une vie, elle dévoile l’intime, extrait les couleurs et fait passer les parfums et les saveurs. Elle entraîne dans un ravissement. »

Jack Keguenne – Le Carnet et Les Instants – novembre 2001


Le Roman dans les ronces

« Sandrine Willems signe là un beau roman, cruel, émouvant, poétique, nostalgique, tout à tour lyrique et lucide… les adjectifs manquent pour donner une idée de la profondeur des pensées qui habitent chaque ligne de ce journal atypique… »

Blandine Longre – Sitartmag – septembre 03

« Un livre hors norme, hors du temps, parfaitement, tranquillement hors du commun. Un très beau livre, tout simplement, comme une chapelle romane s’élevant au bord du chemin, là où on ne l’attendait pas. »

Jacques De Decker – Le Soir – juin 2003

« Fatigués de soleil à la fin d’un jour d’été, si vous avez envie de calme, douceur et spiritualité, lisez le roman de Sandrine Willems.…

Cette page sombre de l’histoire, aussi épineuse que les ronces, et qui donnera naissance à la guerre de Cent ans, est là comme illuminée par le personnage de cette servante, librement inspirée d’Odette de Champdivers, qui a soigné Charles VI jusqu’à sa mort. »

Emmanuelle Bal – Le Matricule des Anges n° 45

« Voilà un roman d’une magnifique violence poétique. »

Marianne Dubertret – La Vie – juillet 2003

« Sensualité, écriture rugueuse, mêlant fiction et histoire documentée, tout y est, dans le roman de Sandrine Willems. Une révélation. »

Nicole Debarre (RTBF) – Le Carnet et Les Instants – février 2004


Le Sourire de Bérénice

« Les livres de Sandrine Willems sont toujours empreints d’une atmosphère atemporelle et intime. Ce sont des dialogues noués avec des êtres d’élection, qu’ils soient hommes, bêtes ou dieux. Le Sourire de Bérénice rapporte la vie de la princesse juive qui inspira Racine : la mémoire n’a retenu que l’argument d’une tragédie exemplaire. Sandrine Willems a choisi d’en embrasser le destin, l’imagination et l’intuition venant combler poétiquement les lacunes de l’Histoire.  (…) Le Sourire de Bérénice a la grâce et le charme des fresques antiques. »

Jean-Didier Wagneur – Libération – 1er juillet 2004


Elégie à Michel-Ange

« Il y a une qualité d’écriture qui s’autorise à imaginer  mais s’interdit des fantaisies et dont le rendu sonne juste. »

Jack Keguenne, Le Carnet et les instants, 2008

« Si Elégie à Michel-Ange, le travail à quatre mains de la romancière Sandrine Willems et de la photographe Marie-Françoise Plissart, est un livre singulier, pour ne pas dire exceptionnel, c’est aussi parce que ce livre, en plus de trouver des solutions originales à des problèmes très anciens, intègre aussi une réflexion sur les questions fondamentales entre photographie et fiction dans le domaine du texte romanesque. (…)

Cette quête d’une voix, plus particulièrement d’une voix d’autrui car la voix narrative dans les textes de Willems n’est jamais autobiographique, est une tentative de s’approcher à travers la langue écrite de ce qu’il y a de plus insaisissable, de plus éphémère, de plus fragile dans la communication humaine. »

Jan Baetens, Visible n°3, 2008


A l’espère

« A l’espère est une ode à la nature vierge, sauvage, où l’harmonie règne car l’homme s’y fond comme un animal (…). L’histoire d’une passion palpable, magnifiquement écrite, au milieu des oliviers, entre pépiement des oiseaux et bourdonnements des abeilles. »

Camille Perrotti, La Libre Belgique, 4 avril 2008

« C’est une fresque profondément terrienne que Sandrine Willems déroule, mariant aux paragraphes sur les plantes et les animaux les envolées de la tragédie qu’elle ourdit entre ses personnages. La conjonction mélodieuse des petits violons et des grandes orgues. »

Jacques De Decker, Le Soir, 18 janvier 2008

« A l’espère, le nouveau roman de Sandrine Willems, pose une question on ne peut plus simple : qu’est-ce qu’un roman moderne, aujourd’hui ? Ce texte – beau, âpre, exigeant, et pour toutes ces raisons condamné à un public qu’on doit craindre exigu – mélange en effet, et non sans provocation, deux stratégies qu’on pourrait juger incompatibles : en apparence, une écriture coupée du monde contemporain ; en profondeur, une écriture de recherche, ou plus exactement peut-être, une recherche d’écriture pleinement, entièrement moderne. »

Jan Baetens, Europe, mai 2008


Eros en son absence

« Telle une partition, Sandrine Willems, dans son roman à la première personne, explore les corps masculins et féminins dans un aller-retour entre la femme allemande et son lien avec le violoniste. (…) Au-delà de l’érotisme des corps, Sandrine Willems interroge aussi le pouvoir des mots dans ce beau roman d’amour, délicatement écrit. »

Camille Perroti, La Libre Belgique, 4 octobre 2009

« Sandrine Willems « nous propose un livre sensuel et musical, à l’écriture mélodieuse et intimiste. (…) La romancière y décrypte le rôle de la parole, de l’imposture et des rapports de force, et tente, avant toute chose de dire l’émotion érotique. »

Annick Dor, Le Vif, 17 avril 2009

« L’auteur parle des fluctuations du désir avec une subtilité frémissante. »

Jacques De Decker, Le Soir, 4 décembre 2009


L’extrême

« Une litanie sèche comme « un chant d’amour ». »

E.L., Libération, 24 juin 2010

« Dans ce roman tendu, extrêmement juste, Sandrine Willems fait avancer sa narratrice et ses patientes, Laïla et Imzad, une jeune Touarègue leucémique. Elle saisit avec justesse leurs réactions, angoisse, peur, rage, révolte, besoin de savoir. (…) Une acceptation lumineuse du destin. »

Lucie Cauwe, Le Soir, 28 mai 2010

« L’extrême est un magnifique roman qui touche à ce qui donne sens. »

Camille Perrotti, La Libre Belgique, 31 mai 2010


L’animal à l’âme

« Probablement le meilleur essai sur le lien psychique entre humains et animaux. »

Isabelle Taubes, Psychologies Magazine, octobre 2011

« Loin de proposer des recettes, ce livre se présente « comme un manifeste ». Il témoigne de ce que le philosophie de l’humanisme et du rationalisme triomphants est obsolète, ne serait-ce qu’au regard des avancées de l’éthologie, et des pratiques de nombreux thérapeutes. »

Yves Vérilhac, Espaces naturels, avril 2012


Carnets de l’autre amour

« De ses besoins de nourritures (spirituelles, terrestres, physiques, métaphysiques), notés au fil des ans, cette réalisatrice et psychologue spécialisée dans les dépendances lourdes a extrait de quoi alimenter un livre poétique. Une réflexion sur la foi, le sens de la vie, qui fera écho en vous. »

CS, Psychologies Magazine, 2014

« Ces Carnets posent beaucoup de questions, sur le parallèle qui se dégage entre pathologie et thérapie ou la possible équation entre soin, art et religion. »

Jeannine Paque, Le Carnet et les Instants, 2014

« Le régime des Carnets est plus philosophique que narratif, sa visée est lyrique, mais d’une intensité rarement égalée dans nos lettres récentes. »

Jan Baetens, préface à la réédition des Petits dieux, Espace Nord, 2016 .


Devenir oiseau

« Tenter de classer le beau livre de Sandrine Willems est une gageure intenable : bien sûr, on peut le prendre d’emblée pour un essai, mais aussi pour un recueil d’aphorismes ; et un roman, comportant de nombreuses données autobiographiques ; enfin, on peut le tenir pour un chant. […] Elle réfléchit à ces mutations, à ces métamorphoses qu’elle a osé accomplir dans sa vie, à ces départs, et ne dissimule pas ses hésitations, son inlassable questionnement, ni ses réflexions après lecture de certains chercheurs qui l’ont précédée : “Départir, n’est-ce pas discerner, prêter attention à l’infime ?” Si l’on osait, on irait jusqu’à la qualifier, puisque hélas il existe des arrivistes, de départiste. Sandrine Willems est cette personne en partance, cet écrivain qui s’en va, quitte à aller au bout d’elle-même et à emprunter les chemins les plus dangereux. […] C’est peu dire qu’il faut lire ce livre lentement, le savourer, et essayer de suivre cette très grande auteure sur les sentiers qu’elle a souhaité prendre : on peut garder son chant sur notre chevet plus d’une année…  »

Bertrand du Chambon, Le Salon littéraire, 15 juin 2018

 

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