« En devenant psy, auprès de toxicomanes et d’alcooliques, qui par leur détresse et leur méfiance en appellent à un engagement assez radical, je découvris une forme de cet amour élargi, pouvant accueillir « n’importe qui », auquel j’avais toujours aspiré. Dans le même temps, à relire tout ce que j’avais gardé, depuis mes dix ans, de mes correspondances et mes notes, j’en vins à réinterroger ma façon d’aimer. Or c’était toujours la même question, taraudante, sur ce qui peut mener un amour amoureux à devenir « religieux » – adorant, à travers un être, ce qui le dépasse. »
Entre « journal spirituel » et essai, au fil d’une pensée en fragments, face à ses contradictions et ses opacités, une interrogation sur ce qui relie, différencie, nourrit mutuellement, amour « thérapeutique », amoureux et mystique.
Suivi de
L’incendiée
poème lyrique où s’allient l’événement d’un incendie et une passion, pour déposséder puis ouvrir sur l’absolu d’une acceptation.
Presse :
« De ses besoins de nourritures (spirituelles, terrestres, physiques, métaphysiques), notés au fil des ans, cette réalisatrice et psychologue spécialisée dans les dépendances lourdes a extrait de quoi alimenter un livre poétique. Une réflexion sur la foi, le sens de la vie, qui fera écho en vous. »
CS, Psychologies Magazine, 2014
« Ces Carnets posent beaucoup de questions, sur le parallèle qui se dégage entre pathologie et thérapie ou la possible équation entre soin, art et religion. »
Jeannine Paque, Le Carnet et les Instants, 2014
« Le régime des Carnets est plus philosophique que narratif, sa visée est lyrique, mais d’une intensité rarement égalée dans nos lettres récentes. »
Jan Baetens, préface à la réédition des Petits dieux, Espace Nord, 2016.