Eros en son absence

Eros en son absence

Un récit où l’émotion érotique, ses crues et ses tarissements, entrelace ce qu’elle a d’indicible à deux autres champs où les mots manquent : la mystique et la musique. De la fluidité où les corps harmonisent leurs rythmes jusqu’à ces états où l’on se finit hors de soi, les métaphores s’incarnent et le verbe se fait chair.

Passant d’un homme à une femme avant de revenir au premier, la narratrice s’initie à un Kama Sutra verlainien : “de la musique avant toute chose”. Par là elle rejoint l’esthétique des musiciens baroques, où l’ornement se révèle l’essentiel, et la nuance plus puissante que la force.

La transcription, donc, d’une cantate de Bach en caresses.


Lire un extrait 


Presse :

« Telle une partition, Sandrine Willems, dans son roman à la première personne, explore les corps masculins et féminins dans un aller-retour entre la femme allemande et son lien avec le violoniste. (…) Au-delà de l’érotisme des corps, Sandrine Willems interroge aussi le pouvoir des mots dans ce beau roman d’amour, délicatement écrit. »
Camille Perroti, La Libre Belgique, 4 octobre 2009

« Sandrine Willems « nous propose un livre sensuel et musical, à l’écriture mélodieuse et intimiste. (…) La romancière y décrypte le rôle de la parole, de l’imposture et des rapports de force, et tente, avant toute chose de dire l’émotion érotique. »
Annick Dor, Le Vif, 17 avril 2009

« L’auteur parle des fluctuations du désir avec une subtilité frémissante. »
Jacques De Decker, Le Soir, 4 décembre 2009

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