Una Voce poco fa

Una Voce poco fa

La voix fabuleuse de Maria Malibran, diva du début du dix-neuvième siècle, s’illustra dans les œuvres de Rossini, Bellini, Donizetti, et au cours de ses nombreuses tournées, qui la conduisirent jusqu’en Amérique, connut un succès foudroyant. Mais sa vie tumultueuse contribua aussi à sa légende, et celle-ci s’éleva au mythe lorsque la jeune femme mourut, à vingt-huit ans, d’une chute de cheval. Elle était alors enceinte. C’est à l’enfant qu’elle portait qu’elle s’adresse ici, en un monologue surgi comme d’outre-tombe, où elle rend vie à ses souvenirs les plus intenses, où le goût du sacrifice s’allie à une profonde mélancolie.


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Presse :

« Sandrine Willems a réussi à trouver le ton juste pour faire entendre ici une voix introuvable. Dans cette confession imaginaire destinée à son enfant mort, la Malibran pleure un monde qu’elle n’a pas eu le temps d’habiter. (…) « C’est en cela, écrit Sandrine Willems, que le chant console, il tente de donner ce qu’on a perdu. » Et soudain, un elfe passe. »

Jérôme Garcin – Le Nouvel Observateur – mai 2000

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