Reliances – addiction, élan religieux, et psychothérapie (extrait)

Lors d’un groupe où l’on en vient à parler de « vertiges », que dans un premier temps ils ne peuvent rattacher qu’aux produits, soudain l’une des participantes évoque le « vertige » qui la prit, lorsque marchant dans la rue à regarder les passants, subitement elle ressentit pour eux une tendresse immense, qui la fit conclure : « j’aime les gens, c’est vertigineux ».

N’est-ce pas là que le travail du psy s’articule à celui du prêtre, ou autre artisan du spirituel ? S’efforçant d’affranchir des plus lourdes dépendances, à des substances ou à des proches, n’initie-t-il pas une dynamique d’élargissement, où des proches on en vient à aimer les lointains ? Une fois émergée, l’aspiration à se relier semble bien souvent s’étendre.

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