A l’espère

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Dans une âpre garrigue du fond des âges, une passion se noue entre une sauvage un peu sorcière qui soigne jusqu’aux arbres, et un désespéré qui tue des bêtes comme pour se soulager de lui-même. Ne sachant se trouver ils se traquent l’un l’autre, se déchirent, de détruisent. Nul ne peut les retenir d’aller au bout de ce destin qu’ils semblent avoir choisi, et le chasseur finit par tirer sur celle qui se fit sa proie. Mais là où tombent les morts repoussent les plantes, et l’ordre de la nature reprend le pas sur le chaos des hommes.

Par la simplicité de son tracé implacable, comme par sa langue ample et grave, ce récit se déploie sous le sceau de la tragédie.


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Presse :

« A l’espère est une ode à la nature vierge, sauvage, où l’harmonie règne car l’homme s’y fond comme un animal (…). L’histoire d’une passion palpable, magnifiquement écrite, au milieu des oliviers, entre pépiement des oiseaux et bourdonnements des abeilles. »
Camille Perrotti, La Libre Belgique, 4 avril 2008

« C’est une fresque profondément terrienne que Sandrine Willems déroule, mariant aux paragraphes sur les plantes et les animaux les envolées de la tragédie qu’elle ourdit entre ses personnages. La conjonction mélodieuse des petits violons et des grandes orgues. »
Jacques De Decker, Le Soir, 18 janvier 2008

« A l’espère, le nouveau roman de Sandrine Willems, pose une question on ne peut plus simple : qu’est-ce qu’un roman moderne, aujourd’hui ? Ce texte – beau, âpre, exigeant, et pour toutes ces raisons condamné à un public qu’on doit craindre exigu – mélange en effet, et non sans provocation, deux stratégies qu’on pourrait juger incompatibles : en apparence, une écriture coupée du monde contemporain ; en profondeur, une écriture de recherche, ou plus exactement peut-être, une recherche d’écriture pleinement, entièrement moderne. »
Jan Baetens, Europe, mai 2008

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